mardi 15 février 2011

Supply-side journalism


Tackable crowdsources parts of its reporting, asking readers to provide photos via cell phones. Photo assignments for 34 newspapers from the San-Francisco Bay Area. People can see these assignments on a map (see the explanation in this YouTube clip) published by an app from Tackable.

The platform hopes to attract amateur photographers who look to share in an event, with perhaps a slight incentive. The photos are rights-free and can be used by the newspapers.
Sounds a lot like Foursquare, except it is the newspapers which take the initiative (demand-side).

A new economic model for the press: lots of free labor, geographically distributed and very involved.


1 commentaire:

Luis a dit…

Ce système très collaboratif pourrait au premier abord apparaître très intéressant et tout à fait en accord avec la logique « Web 2.0 » mais un évènement plutôt récent semble faire face à ce type de modèle économique.
La limite à ce modèle est celui de la contribution même des particuliers. En effet, l’idée paraît assez semblable à celle du Huffington Post, bien que l’implication demandée aux « contributeurs » soit plus limitée (une simple photo). Cependant, au vu de la revendication faite par les « contributeurs » du Huffington Post suite à sa revente à AOL, réclamant une part de l’argent récupéré par Arianna Huffington, on ne peut que se demander si ce modèle collaboratif et participatif peut encore se développer à grande échelle.
Ce qui peut éventuellement contrebalancer cette nouvelle tendance à la rétribution réclamée par les contributeurs et permettre à ce système bien particulier de fonctionner est qu’il s’agit là d’un modèle à dimension locale et qu’il joue sur une dimension affective et concrète. Les thèmes abordés seront ceux de la vie de tous les jours et surtout de lieux connus de tous (ceux de la ville de San Francisco) et c’est sur ce genre là qu’un tel système peut fonder son succès.