mercredi 2 mai 2012

Google and the Media Research Market

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Is Google becoming a major actor of the media research market? It enters this market with the help and legitimization of traditional research groups. Are they letting the fox into the henhouse? Are they opening up to new business? For Google, is this a question of diversification? Digital cultural hegemony? Or both?

Neutrality : Google is not media agnostic
  • The Web is Google's native advertising market : search, mobile and display (Google publishes since May 2012 a report on "Display Business Trends" .
  • Radio, press. Not finding ways to monetize them - for the time being - Google seems to have left these traditional markets. Nevertheless, BPA which wants to be "tag neutral" will work with Google Analytics tags (as well as Omniture SiteCatalyst, and Nielsen SiteCensus- which was until now the exclusive partner for online magazine audience measurement). 
  • TV. To the contrary of other traditionnal media, TV looks like a major target. Google needs a share of the television audience for YouTube, and Google TV. Moreover, Google needs to act before Facebook steals the show (cf. "Facebook's Great Advertising Expectations as TV's Risk Factors"). Digital Out Of Home,  In-store marketing ? Soon, probably. Again, Facebook and Twitter are real threats for Google (cf. Social TV, MultiScreenTasking).
New business model for media research
  • No field work (no questionnaires, no pollsters, no interviews, etc.), no panel (recruitment, management). For companies like Google, media research is primarily "big data" business. Fundamental research (math, algorithms) is done at the center (US), applied statistics is handled in peripheral countries. (N.B. this is partly Nielsen's model). 
  • Google could become one of the first companies to carry out measurements, handle mediaplanning and sell advertising altogether on a big scale, eventually international. In the long run, its only serious competitor seeems to be Facebook. 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Google est l'un des plus grands récolteurs d'informations sur internet ayant une énorme base de données. Pour créer un compte sur Youtube, par exemple, il faut se logguer avec un compte gmail. Et d'autres sites utilisent le log de gmail. De plus, Google est le pourvoyeur de fonds pour Mozilla, lequel est derrière Explorer des navigateurs les plus utilisés devant Google chrome. Mais google chrome pourrait bien devancer un jour ce navigateur car elle détient les informations sur Mozilla Firefox. Google risque bien d'avoir la plus large base de données des internautes et qui pourra servir de monnaie d'échanges contre des technologies, brevets, etc...

Arslan K. Université Fribourg

Loic Reffet, UNIFR a dit…

Bien que Google investisse effectivement dans la recherche sur les bases de données et les algorithmes, comme mentionné dans le dernier paragraphe, c’est le caractère médiatique et la dynamique surprenante que prend cette entreprise d’une dimension nouvelle qui a éveillé ma curiosité. En effet, même si leurs recherches portent par exemple sur l’amélioration du moteur de recherche Google.com afin de le rendre plus performant sur son instantanéité, l’immédiateté, son lien à l’actualité, des investissements d’un tout autre domaine sont effectués dans la couverture publicitaire.
Le géant californien se profile donc de plus en plus comme une entreprise médiatique. En effet, de nombreux efforts sont faits pour proposer des services publicitaires importants sur le Web. Ils ne cherchent pas à produire des contenus, mais réorganisent Internet afin de pouvoir les organiser et les gérer d’une nouvelle manière. Comme si la Toile ne devenait qu’un outil hyper malléable pour les entreprises désireuses de gagner en visibilité.
De plus, la mutation de Youtube depuis 2006, date du rachat par Google, n’est que la preuve d’un désir de se muter en entreprise médiatique. La plateforme se transforme de plus en plus en alternative à la TV. On peut désormais y trouver une hiérarchie pour suivre l’actualité vidéo en politique, sport, people, education etc..
Google serait même prêt à investir une centaine de millions afin d’encourager des stars à créer leurs propres chaînes afin de faire grimper le nombre d’utilisateurs. Justin Bieber, icône pour les nouvelles générations, celles de demain a déjà la sienne. Voilà peut-être les prémisses d’une nouvelle manière de consommer Internet.

Ismael Dime a dit…

Google possede un avantage decisif pour un acteur pluris media vers notamment les medias traditionnels.
Les informations que detient ce groupe sont une mine d'or pour une strategie contenu tuyaux.
La tv etant deja presente sur internet, l'arrivee de google sur nos ecrans tv renforce les synergies. On pourrait imaginer des pubs sur google tv adaptees au telespectateur!

Jonas Wechsler (fribourg) a dit…

Google and Facebook have both become innovative leaders of the digital media sector and while on the face of it they seem to be different types of companies – one a social network, the other an Internet search engine – they are both vying for position in some the of same markets such as social networking, e-commerce and mobile broadband services. In particular the advertising dollar is the key to the future viability for both companies - and they are now pitted against each other for this lucrative and competitive revenue stream.
"Television advertising represented $60 billion [in the U.S.]"

TV and Facebook as activities have similarities - both are mostly a form of entertainment. So if TV ads work, then why wouldn't Facebook ads work?

And from a branding point of view Facebook's global reach and demographic targeting may be more appealing to advertisers, who otherwise have to research keywords, which on their scale is pretty inefficient to do.