vendredi 14 mars 2014

Google et Facebook aux commandes des médias français d'actualité ?


Depuis des lustres, en France, on vote des aides, des subventions, on légifère, impose et réglemente les médias. Au bout des comptes, une statistique de AT Internet donne une des clefs de la situation : plus de la moitié du trafic des médias d'actualité français en ligne provient de Google, Facebook et Twitter (cf. infra).

Voilà qui appelle à réflexion. Pour aider les médias français faudrait-il les aider à acheter du référencement, de la clientèle, de la notoriété sur les méta-médias que sont, entre autres, Google, Facebook ou Twitter ? Quel budget les médias français consacrent-ils déjà aux méta-médias ?
  • Appelons méta-média, un média qui oriente la consommation des médias (guide de programmes, moteur de recherche, etc.)
  • Notons que Twitter apporte peu de visites malgré tous les discours exclamatifs sur tel ou tel record du nombre de tweets en lien avec un événement télévisé. Beaucoup de bruit pour rien : on attendait Twitter, et ce fut Facebook... 
  • Que change/ra le mobile à cette statistique ?
Source : AT Internet, mars 2014

1 commentaire:

#Boris226 a dit…

La mutation des modes de consommation est centrale dans cette évolution des moyens d'accès à l'information. La place prise par les réseaux sociaux dans le monde entier n'est évidemment plus à prouver et cela se traduit également dans le domaine de la presse et des médias. Ces réseaux sociaux constituent des relais ou des tremplins pour l'information, mais à mon sens pas des menaces.
En effet, les utilisateurs restent encore maîtres de ce qu'il publient. Cela permet de faire sortir l'information de son cadre propre et d'en sociabiliser l'usage via des partages ou des commentaires personnalisés. Le consommateur est donc replacé au centre du jeu.

Le boom des mobiles va également accentuer cette tendance. Aujourd'hui 1 français sur 2 possède un smartphone et 79% naviguent sur l'Internet mobile à raison d'environ 1h40. Les réseaux sociaux sont parmis les premières choses consultées par ce biais. Le partage de contenus médias sur ces plate-formes permet de drainer un certains nombres d'utilisateurs qui ne prendraient pas forcément le temps de consulter la presse en elle-même.
L'usage des méta-médias et des réseaux sociaux apparait aujourd'hui ,encore plus qu'une tendance, comme une évidence. Les médias doivent s'en servir pour s'assurer une bonne visibilité.