samedi 27 septembre 2014

La publicité numérique hors foyers : + 9,9%


Les données semestrielles de l'IREP pour les recettes publicitaires en France viennent d'être publiées (recettes nettes des médias). La publicité numérique diffusée hors du foyer voit ses revenus croître, et significativement, de 10 %. Seule la publicité sur mobile fait mieux (plus 60 % par rapport au premier semestre 2013). Les recettes nettes de la publicité extérieure en général, tous supports compris, augmentent de 1,6 %.
En revanche, l'ensemble du marché publicitaire français est, cette année encore, en décroissance (2,6 %) ; seuls les supports numériques maintiennent ou augmentent leurs recettes nettes.

L'évolution du DOOH ne se constate pas que dans les statistiques IREP du marché publicitaire, elle s'observe dans le paysage urbain : dans les transports (aéroports, gares, métro), dans les points de vente (centres commerciaux, supermarchés, hypermarchés, boutiques, vitrines), dans les services publics (bureaux de poste, universités, stades, musées, mairies, etc.), les services commerciaux (banques, hôtels, concessions automobiles).
Les écrans s'emparent de la ville, se substituant progressivement, en tous lieux, au papier affiché, média qui aura triomphé pendant près de cinq siècles.

L'autre média qui augmente sa part de marché publicitaire, c'est le mobile. Ce tout petit écran est également omniprésent dans la ville, disputant aux plus grands écrans l'attention des passants. De plus en plus, ces deux types d'écran communiqueront, travailleront en synergie. Car les écrans du DOOH sont loin d'avoir achevé leur croissance : luminosité, définition, interaction n'ont pas fini d'améliorer la valeur de communication des écrans.
Désormais, il ne reste à ce média récent qu'à suivre sa pente numérique pour acccéder à la modernité des fonctionalités publicitaires programmatiques.

4 commentaires:

Natacha226 a dit…

Quel avenir pour Paris? La digitalisation des espaces publics outdoors n'est pas encore autorisée dans la capitale... Le numérique simplifie t-il vraiment la vie ou peut-il être considérer comme nuisible?
Tout est une question de balance: entre Paris et Tokyo, un équilibre peut être maintenu! (exemple de Londres).
Pour une légalisation de la numérisation des espaces parisiens, tout en respectant l'environnement!
#natacha226

Unknown a dit…

L'achat programmatique est également l'avenir de l'OOH digital. Lamar advertising, 2ème afficheur des US, est en train d’expérimenter ses premières campagnes RTB. Le problème, comment faire coexister sur une même plateforme d'adexchange les 3 géants (CBS, Clear et Lamar) qui représentent 70% du marché et les acteurs locaux ? Sans accord des 3 géants, la première plateforme d'adexhange aux US n'est pas prêt de voir le jour. A suivre.

Gillone de Clisson a dit…

Le DOOH est en effet le média le plus complémentaire aux médias traditionnels(TV, Presse...).L'affichage digital accompagne le quotidien des consommateurs par son dynamisme et son interactivité sans précédent. Néanmoins, le chemin du DOOH reste encore long, sachant que, comme l'a justement mentionné Natacha dans son précédent commentaire, la digitalisation des espaces publiques Out Door n'est pas (encore?) autorisée dans Paris.

Linda226 a dit…

En effet, le DOOH ne cesse d'évoluer. A Paris, on ne voit pas tant les écrans et totems se multiplier, mais se transformer. On les remarque notamment dans le métro, les gares...
Pour moi, il s'agit d'une publicité très intrusive. A la télévision, dans les journaux, on a le choix de lire ou ne pas lire la publicité; en ce qui concerne la publicité numérique dans les lieux publics, elle est face à nous et il est difficile d'y échapper, c'est sûrement pour cela que ses recettes nettes sont en augmentation,