jeudi 25 juillet 2019

Des Jardins extraordinaires en région parisienne


Le hors série "Patrimoine & balades", est publié par Le Parisien (5,9 €) ; il traite des "Jardins extraordinaires", 124 pages + un Guide pratique de 24 pages décrivant adresses et bons plans. A la manière de Charles Trénet, car le magazine, s'il ne croise pas de "canards qui parlent anglais", se propose néanmoins de guider ses lecteurs par des lieux proches de Paris mais bien souvent méconnus des parisiens. Il en fait voir une vingtaine répartis dans neuf départements de la région capitale. Suivons les guides.

Le magazine, réalisé par Connaissance des Arts, propose donc une vingtaine de "petits paradis terrestres" comme les appelle Stéphane Bern, ces domaines boisés de la région parisienne. Ils constituent une véritable "boussole vers le vert" selon l'expression de Gregory Plouviez, "des cathédrales végétales".
Donner à reparcourir ces parcs, ces maisons, c'est le pari du hors-série de ce magazine. Chaque lieu est décrit pour faire voir et faire visiter ce qu'il a d'original, d'essentiel aussi, d'historique même. Mais surtout de beaux endroits pour passer une journée au vert, près de Paris. Le magazine donne à voir les cartes et les endroits : certains de ces endroits sont même au coeur de Paris, d'autres sont plus éloignés et requièrent une voiture. Au bout du compte, on sera diverti et l'on aura accru un peu sa pensée...

Prenons un exemple, un seul, et laissons les lecteurs découvrir les dix-neuf autres : voyons "la vallée aux loups", à Chatenay-Malabry, au sud de Paris. Ici, sont regroupés des témoignages historiques de François-René de Chateaubriand, qui a habité cette propriété aujourd'hui devenue propriété du département des Hauts-de-Seine. Chateaubriand, qui a des besoins d'argent (le romantisme connaît des limites !), revend cet endroit après dix années, en 1817. Des arbres historiques, des cèdres notamment, des cariatides de marbre blanc, un escalier de bateau d'autrefois placé à l'intérieur, un pavillon mauresque tout encore évoque le voyageur, réel et rêveur...

Bon, revenons à notre magazine. Il tient à la fois du guide touristique et de la description d'une région à visiter. Il peut guider les visiteurs (horaires, etc.) dans la région parisienne. Ainsi la presse reconfirme-t-elle sa vocation, donner à voir, penser. Un tel magazine vaut aussi comme guide à emporter (c'est le rôle du "guide pratique", petit format pour la poche) et faire la visite mais aussi comme coffee table book, pour préparer, en pensées, une sortie dans la région parisienne. A l'avenir, car un tel magazine a un avenir, on attend encore d'avantage d'idées de visites. Notons encore que la publicité y et rare et bien disposée.

mardi 2 juillet 2019

Les footballeuses françaises vaincues à Paris

Le Monde, du lendemain.

Penalty ou pas ? A la 85ème minute, un penalty n'est pas mentionné : l'arbitrage de l'arbitre, Ukrainienne, et la règle ont décidé que non... Bon, donc la France a vraiment perdu. Déjà, elle avait encaissé le premier but, dès la cinquième minute, devant une équipe américaine bien peu originale mais stable, et réaliste.

Le VAR (Video Assistant Referee ou Assistance Vidéo à l'Arbitrage) a sans doute perdu également un peu de sa "bonne réputation"... en attendant de prochaines, et inévitables, améliorations. Bien sûr, il y avait sans doute penalty, et l'on peut disserter des conséquences de ce refus de voir. Ce qui et certain, c'est qu'il faut encore améliorer l'exploitation de ce VAR, afin qu'il n'y ait plus de discussions vaines après les matchs.

Avec 12,2 millions de téléspectateurs en France (sur TF1, selon Médiamétrie, soit plus de 51% des parts d'audience, ce à quoi il faut a jouter les déclarations - certes marginales - de Canal Plus) ; avec 10 millions pour chacun de ses quatre matchs, l'équipe française a donc réussi son passage. Aux Etats-Unis, l'audience était moindre sur Fox mais elle atteint malgré tout 6,3 millions spectateurs.

Mais l'équipe française est éliminée des Jeux olympiques également. Elle fera mieux la prochaine fois... "Oui, c'est un échec sportif, il ne faut pas se cacher. Maintenant, j'espère que l'on a gagné autre chose. Le coeur des gens. J'espère que ça va aider notre discipline à franchir encore un capOn a vu qu'on n'était pas loin des Etats-Unis", a déclaré à L'Equipe Corinne Diacre, la sélectionneuse des Bleues