tag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post1005764078937410737..comments2023-08-18T11:13:29.390+02:00Comments on Media Mediorum : Internet, média des médias: Fake news, fact checking, curation, censure. L'utopie algorithmiqueProf. François MARIEThttp://www.blogger.com/profile/15443635021892985332noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post-1698489512235507162018-12-30T08:53:17.377+01:002018-12-30T08:53:17.377+01:00Ce post évoque pertinemment la relation entre les ...Ce post évoque pertinemment la relation entre les fake news, le fact-checking et le journalisme. Il invite par là même à revenir à la conception originelle du fact-checking : né aux Etats-Unis dans les années 1920, celui-ci consistait en la vérification systématique et a priori de tous les articles par des journalistes de la rédaction. Le fact-checking est donc une étape dans le parcours de l’information entre sa collecte et sa diffusion. Puis, la crise économique et les réductions d’effectifs dans les rédactions voient l’émergence d’un nouveau type de fact-checking, celui que l’on connait et qui devient un travail de vérification ponctuel et a posteriori de propos publics. Aujourd’hui, ce travail de vérification est essentiellement effectué par les médias traditionnels, qui y voient un moyen de se différencier et d’affirmer leur légitimité. Mais au vu de leurs difficultés économiques et leur perte de crédibilité auprès des citoyens, n’ont-ils pas plus à perdre qu’à gagner à consacrer quelques journalistes à la vérification de quelques faits ? A qui se rôle doit-il donc être dévolu ? Aux juges des référés, qui auront le pouvoir de faire supprimer des fausses informations dans le cadre de la loi relative aux fausses informations ? A mon sens, les plateformes ont une vraie responsabilité à ce sujet car elles ne sont pas seulement des hébergeurs de contenus, mais aussi des éditeurs. <br />Mais mieux que la curation, c’est la prévention qui est la plus efficace. Et en cela l’éducation aux médias et à l’information est primordiale. Je déplore que rien ne soit réellement fait en ce sens, hormis quelques initiatives isolées. Et cela va de pair avec une éducation civique ambitieuse. J’ai été choqué de voir, pendant l’épisode des « gilets jaunes », tant de fausses informations à propos du fonctionnement de nos institutions, massivement relayées. <br />C’est donc à nous tous de lutter contre ces fake news. Aux médias, aux plateformes, aux politiques, aux chercheurs et aux simples citoyens utilisateurs des réseaux sociaux. Paul LGhttps://www.blogger.com/profile/06160127009456594826noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post-9767184049905615392017-12-18T10:45:51.519+01:002017-12-18T10:45:51.519+01:00Le comité d’éthique conseillant la Première minist...Le comité d’éthique conseillant la Première ministre recommande une révision des statuts des grandes plateformes comme Facebook et Google. Cette révision les positionnerait ces acteurs comme des éditeurs et les rendrait responsable du contenu diffusé.<br /><br />Ces plateformes hébergent majoritairement de l’UGC, cette modification de statut anti liberté d’expression, va-t-elle renforcer le pouvoir de Facebook et Google ? <br />Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/16635242052304273656noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post-21740350207713040382017-11-10T16:59:17.183+01:002017-11-10T16:59:17.183+01:00« 146 millions d’américains exposés a des fake new...« 146 millions d’américains exposés a des fake news postées par des acteurs étrangers sur facebook » précise un intervenant de l’émission « 28 minutes » sur Arte le 2 novembre. <br />Aujourd'hui, Facebook, Google sont-ils coupables des Fake News ? La viralité y est très importante, il existe une réelle particularité des réseaux sociaux correspondant au « dis-moi ce qui t’intéresse et je te l’apporterai ». <br />Depuis des mois, Facebook et Google multiplient les annonces sur leur lutte contre les «fake news» : échec total après la tuerie de Las Vegas en octobre.<br />- Google News, a fait la promotion de discussions sur le forum américain 4chan site qui n’a pas vocation journalistique et faisant souvent polémique, qui accusaient une personne d'être responsable de la fusillade. Cette information était fausse. <br />- Safety Check, censée donner des informations sur des événements dramatiques ou des catastrophes, a été envahie par des sites militants d'extrème droite. <br />Les défauts des algorithmes : <br />Les algorithmes repèrent automatiquement les contenus les plus adaptés pour les utilisateurs dans un endroit donné. Par exemple, Google News est censé afficher des articles provenant de sources fiables et correspondant à l'actualité du moment. <br />La responsabilité des plateformes : <br />Google s'est excusé en affirmant que «ce résultat [4chan] n'aurait pas dû apparaître». Facebook a, lui, affirmé qu'il « regrettait terriblement la confusion provoquée » par l'apparition de fausses informations sur sa plateforme Safety Check. <br />Google et Facebook ne sont pas hors de contrôle et font des choix en façonnant leurs algorithmes. Or, certains sont surprenants. « Google et Facebook rejettent la responsabilité sur leurs algorithmes, comme s'ils ne contrôlaient pas leur propre code », écrit le site américain The Outline. <br />Le Sénat et la Chambre des Représentants aux États-Unis ont interrogé la semaine dernière Facebook, Google et Twitter. En cause : leur rôle face aux interférences russes dans l'élection présidentielle américaine. Les sénateurs leurs reprochant leur manque d'implication pour lutter contre les contenus biaisés par des intérêts russes. Le fonctionnement des algorithmes sur Internet et le choix des publicités politiques sont notamment remis en cause dans la propagation grandissante de ces fausses informations. Ira-t-on vers une modification du statut de Facebook donc un statut à mi-chemin entre celui d’éditeur de plateforme et d’hébergeur (son statut actuel) ? <br />Fourey Charlottenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post-22515474075561091742017-11-10T16:57:27.209+01:002017-11-10T16:57:27.209+01:00« 146 millions d’américains exposés a des fake new...« 146 millions d’américains exposés a des fake news postées par des acteurs étrangers sur facebook » précise un intervenant de l’émission « 28 minutes » sur Arte le 2 novembre. <br />Aujourd'hui, Facebook, Google sont-ils coupables des Fake News ? La viralité y est très importante, il existe une réelle particularité des réseaux sociaux correspondant au « dis-moi ce qui t’intéresse et je te l’apporterai ». <br />Depuis des mois, Facebook et Google multiplient les annonces sur leur lutte contre les «fake news» : échec total après la tuerie de Las Vegas en octobre.<br />- Google News, a fait la promotion de discussions sur le forum américain 4chan site qui n’a pas vocation journalistique et faisant souvent polémique, qui accusaient une personne d'être responsable de la fusillade. Cette information était fausse. <br />- Safety Check, censée donner des informations sur des événements dramatiques a été envahie par des sites militants d'extrème droite. <br />Les défauts des algorithmes : <br />Les algorithmes repèrent automatiquement les contenus les plus adaptés pour les utilisateurs dans un endroit donné. Par exemple, Google News est censé afficher des articles provenant de sources fiables et correspondant à l'actualité du moment. <br />La responsabilité des plateformes : <br />Google s'est excusé en affirmant que «ce résultat [4chan] n'aurait pas dû apparaître». Facebook a, lui, affirmé qu'il « regrettait terriblement la confusion provoquée » par l'apparition de fausses informations sur sa plateforme Safety Check. <br />Mais Google et Facebook ne sont pourtant pas hors de contrôle et façonnent leurs algorithmes. Or, certains sont surprenants. « Google et Facebook rejettent la responsabilité sur leurs algorithmes, comme s'ils ne contrôlaient pas leur propre code », écrit le site américain The Outline. <br />Le Sénat et la Chambre des Représentants aux États-Unis ont interrogé la semaine dernière Facebook, Google et Twitter. En cause : leur rôle face aux interférences russes dans l'élection présidentielle américaine. Les sénateurs leurs reprochant leur manque d'implication pour lutter contre les contenus biaisés par des intérêts russes. Le fonctionnement des algorithmes sur Internet et le choix des publicités politiques sont notamment remis en cause dans la propagation grandissante de ces fausses informations. Ira-t-on vers une modification du statut de Facebook donc un statut à mi-chemin entre celui d’éditeur de plateforme et d’hébergeur (son statut actuel) ? <br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7500555564997355126.post-8669059474296717012017-09-26T20:02:13.151+02:002017-09-26T20:02:13.151+02:00Les fake news sont également des sites qui se font...Les fake news sont également des sites qui se font passer pour des sites d'information officiels à travers de leurs articles alors qu'ils ne le sont pas. Le terme fake news est encore très vaste et peu précis aujourd'hui.<br /><br />Nathalie Goulet, une sénatrice, a d'ailleurs déposé une proposition de loi sur les fake news le 22 mars 2017 et qui devrait être étudiée cet automne. Elle propose notamment d'obliger les personnes qui publient ou diffusent des contenus numériques à vérifier la véracité du contenu. Si ce n'est pas le cas, elles seront soumise à des peines pouvant aller jusqu'à un an de prison et 15 000€ d'amende. Cela devrait aider les journalistes ou les médias à réguler un flot d'informations toujours plus important.<br /><br />Une étude lancée par Yale a montré qu'il est très difficile de faire retirer une fake news sur Facebook. En effet, Facebook a mis en place une mention "mis en question par des fact-checkers indépendants" sur des articles de fake news. Cependant Yale met en avant que cette mention est a bien trop petite échelle par rapport à la quantité de fake news publiées. Il peut même se créer un effet négatif et inverse, les fake news ne portant pas la mention sont considérés comme plus véridiques qu'avant que cela ne soit inventé.<br /><br />Il reste encore un bon nombre de progrès à faire et ils seront probablement engendrés par des changements de loi qui sont de plus en plus nombreux dans le domaine du numérique aujourd'hui.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/07398515063504177771noreply@blogger.com