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On ne cesse de dénoncer une culture de gratuité que propagerait Internet, entre autres. Culture de gratuité qui ruinerait les auteurs, les artistes, les créateurs, les médias, les producteurs... Le consommateur de l'ère numérique, radin et mal élevé, ne voudrait plus rien payer.
On ne cesse de dénoncer une culture de gratuité que propagerait Internet, entre autres. Culture de gratuité qui ruinerait les auteurs, les artistes, les créateurs, les médias, les producteurs... Le consommateur de l'ère numérique, radin et mal élevé, ne voudrait plus rien payer.
De quelle gratuité parle-t-on ?
Notre médianaute numérique ne paie-t-il pas le fournisseur d'accès, la redevance télévisuelle et ses gabelous, les abonnements téléphoniques et leurs débordements, un abonnement télévisuel, câble ou satellite peut-être. Sans compter les équipements matériels et logiciels indispensables : routeur, ordinateur, téléphone, packs logiciel, console de jeux vidéo, écrans plats HD, appareil photo, cartes mémoire, sauvegardes, oreille Bluetooth, antivirus, applications, etc. Tout cela copieusement assaisonné de TVA. Triple play ? Triple pay. S'il voyage, le prix de l'indispensable connexion à l'hôtel lui semble souvent relever du racket, quant au roaming pour l'utilisation de son téléphone portable à l'étranger, les tarifs en restent inqualifiables... Et j'en oublie !
Et beaucoup de ces équipements mobiles sont individuels. Autant de personnes dans le foyer, autant de téléphones portables, d'iPods, d'ordinateurs...
La facture numérique est salée et le consommateur qui grogne et rechigne ne voit peut-être dans la gratuité qu'une juste compensation : il a déjà donné.
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La facture numérique est salée et le consommateur qui grogne et rechigne ne voit peut-être dans la gratuité qu'une juste compensation : il a déjà donné.
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