Affichage des articles dont le libellé est lineup. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lineup. Afficher tous les articles

mardi 2 mai 2017

YouTube's Ongoing Metamorphosis


Since its acquisition by Google (2006, $1.65 billion), YouTube video streaming has been undergoing a metamorphosis, adding fee (YouTube Red) to free, going from publishing user generated content (UGC) to distributing professional video content produced by studios (subscription). This is just the first stage; this metamorphosis is still incomplete, there are more transitions to come. The business model is not yet clear; we do not see precisely where it is heading. What about advertising? What kind of retransmission fee will YouTube TV pay to networks? and, one day, probably, to stations?

With YouTube TV, YouTube has become a virtual MVPD, following partially the unbeatable business model developed over the last 70 years by national broadcast networks (ABC, CBS, NBC, Fox).
YouTube TV was launched first in the major American DMAs: New York, Los Angeles, San Francisco/Bay Area, Chicago and Philadelphia. The traditional networks have their O & O stations in these DMAs. For a $35 monthly subscription, YouTube TV offers a package including more than 30 channels plus the four major national networks. This is only the beginning: more channels are to come, more DMAs too. In June, YouTube announced that YouTube Live will expand to 10 more DMAs: Dallas-Fort Worth, Washington, D.C., Houston, Atlanta, Phoenix, Detroit, Minneapolis-St. Paul, Miami-Fort Lauderdale, Orlando-Daytona Beach-Melbourne (Florida), and Charlotte (N.C.). New subscribers can sign up for 30 days for free.
In many ways, YouTube TV is not very different from a cable TV subscription, just cheaper. A "cable alternative" ?
What is its currrent lineup (July 20, 2017)? More than 30 networks, among which:
AMC, BBC World News, BBC America, CNBC, CW, Disney Channel, Disney Jr., E!, FX, Fox News, Fox Business, Fox Sports, FXX, FreeForm, IFC, MSNBC, NatGeo, NBC Sports, NBC Universo, WE tv, Sprout, Sundance Channel, Olympic Channel, Syfy, Telemundo,, USA...

Pros:
  • Easy to use, available on mobile devices.
  • One can watch live TV network anywhere, anytime. The service is available for any device using a web browser (smartphones, tablets, etc.).
  • The subscription includes a cloud DVR with personalized recommendations and unlimited storage ("never run out of storage space").
  • Family-friendly: six accounts are included.
  • The app lets us imagine how the next TV ergonomic will look (menus, library, search, scheduling, etc.).
  • Nielsen has included YouTube TV viewership in the standard TV rating (July 2017), C3 and C7.
Cons:
  • For the time being, YouTube TV has a contract with the networks only in cities where they own and manage a TV station (O & O). Consequently, YouTube TV will carry national programming but not local live: notably, no local news, yet. Nevertheless, mid-August, YouTube TV is available in 50% of US homes.
  • Most of the commercials are unskippable, even using DVR. There seems to be an agreement between the networks and YouTube TV...
The competition within virtual MPVDs is already formidable with SlingTV, DirecTV Now, fuboTV, Hulu Live TV, PlayStation Vue Now. BitTorrent Live seems to be shutting down. Not to mention all the OTT services... See chart in the post about Hulu Live TV.

Is YouTube losing money? Certain analysts figured it is paying about $35.72 for the content per subscription, losing 72 cents per subscriber (August 2017).



jeudi 8 mai 2014

Offre et demande de télévision


L'offre moyenne de chaînes de télévision reçues (receivable, lineup) par foyer aux Etats-Unis est de 190 chaînes, selon Nielsen (mai 2014). La demande, soit le nombre moyen de chaînes regardées par téléspectateur (tuned in, au moins dix minutes par semaine), est de 17, soit moins de 10 % des chaînes reçues.

Alors que le nombre de chaînes reçues s'accroît fortement, le nombre de chaînes regardées est constant ; en 2008, le rapport était de 17 chaînes regardées pour 129 reçues, soit 13%. La demande semble indifférente au volume de l'offre.

Si de cette relation l'on retire les grands networks, reçus par tous les foyers (obligation de transport), on peut estimer que, hors télévision terrestre nationale (et partiellement locale), pour une offre varaible de 185 chaînes reçues, 13 seulement sont regardées.

Comment expliquer l'inélasticité observée ?
  • L'augmentation du  nombre de chaînes reçues, grâce au numérique, est sans doute le fait de chaînes de moins en moins moins intéressantes pour le grand public, chaînes étroitement ciblées ou présentant une programmation de moindre intérêt (rediffusion, par exemple).
  • Les téléspectateurs se tournent vers des consommations télévisuelles délinéarisées (OTT : Netflix, Hulu, etc.) hors du package concocté et commercialisé par les opérateurs.
Alors que la facture numérique augmente, les partisans d'une vente des chaînes à la demande plutôt que par package (bundle) trouveront un argument dans cette statistique : les abonnés paient de plus en plus cher pour des chaînes qu'ils ne regardent pas. L'augmentation d'une offre globale peut-elle être la réponse aux variations des demandes individuelles ?

jeudi 25 novembre 2010

Numérotation des chaînes et linéaire TV

.
L'opérateur du câble Comcast et la chaîne Tennis Channel s'opposent à propos du positionnement de la chaîne dans l'offre commercialisée par l'opérateur.
La chaîne est offerte dans le cadre d'un package optionnel de chaînes sportives alors qu'elle demande à être distribuée dans le service de base (basic tier), ce qui lui donnerait une meilleure chance d'être regardée et surtout lui permettrait d'être mieux rémunérée par l'opérateur (sa rémunération dépend du nombre d'abonnés à Comcast qui reçoivent la chaîne). Tennis Channel fait remarquer que deux chaînes de sport, Golf Channel et Versus (chaîne multi-sport), qui appartiennent à Comcast sont placées dans le package basic accessible à tous les abonnés. Tennis Channel y dénonce une discrimination (carriage discrimination). parmi les packages et donc sur la numérotation du canal affecté à la chaîne (lineup). Incapables de s'accorder, Comcast et Tennis Channel attendent l'arbitrage de la FCC.
  • Ce conflit doit être lu dans une double perspective 
    • La fusion NBCU / Comcast. Certains y voient une préfiguration de ce que donnerait une concentration des pouvoirs distributeur / détenteur de contenus : la mise en danger d'une sorte de neutralité de la distribution. Tennis Channel compte profiter de ce contexte.
    • Le lancement de Google TV. Avec Google TV, ou tout moteur de recherche TV, la numérotation, et le nom de la chaîne ne viennent plus qu'au second rang pour le téléspectateur qui choisit son programme à l'aide de requêtes (mots). Le moteur lui permet de trouver et sélectionner des émissions en fonction de leur description (thèmes, acteurs, horaires, etc.), et bien sûr de leur référencement (naturel et payant). Le nom de la chaîne et, a fortiori, son numéro, ne sont qu'un élément taxonomique faible (par opposition à film, sport, documentaire, etc.) auquel succéderont de facto des outils folksonomiques.
  • Ce conflit laisse entrevoir la remise en question prochaine de la logique commerciale du linéaire TV et du référencement des produits vidéo par le distributeur (le basic est comme une tête de gondole). Tennis Channel réclame un meilleur positionnement, une meilleure visibilité par les téléspectateurs. Google TV fournit au distributeur le moyen de gérer son offre plus simplement et plus rationnellement dans l'intérêt du consommateur. On voit poindre la remise en chantier de la politique des prix pratiqués par les distributeurs : le paiement des chaînes intervenant plutôt, par exemple, en fonction de la durée de consommation, que du nombre théorique d'abonnés (cf. initialisation). La notion de "package" (tier, etc.) ne survivra pas longtemps à la remise à plat des offres vidéo par les moteurs de recherche, pas plus que celle, parente et tout aussi surannée, de "portail" que s'efforcent, sur le Web, de faire survivre quelques distributeurs.