Les chiffres du troisième trimestre ont été publiés. Et ils ne sont pas si mauvais.
Globalement, les résultats sont conformes aux attentes : un peu meilleurs que ce qui avait été annoncé pour ce qui est de l'international (6,3 millions d'abonnés gagnés), un peu moins bons au plan intérieur américain que ce qui était attendu (0,517 million d'abonnés gagnés contre 0,8 attendus), le manque à gagner étant attribué aux augmentations de tarif du trimestre précédent (quand l'abonnement est passé de 10,99 à 12,99$).
L'ensemble est donc néanmoins positif et Netflix répond ainsi aux attentes globales du marché. Pour l'instant, du moins.
On attend maintenant le prochain trimestre, quand Apple TV+ et Disney+ seront également proposés aux téléspectateurs à un tarif nettement moins élevé, rejoignant Netflix, hulu et Amazon PrimeVideo.
Dès lors, ou bien les téléspectateurs américains pourront quitter la télévision payante classique (environ 65% des foyers américains sont encore abonnés à une offre payante au moins) ; ou bien, ils pourront s'abonner à Netflix ou à l'un de ses concurrents, ou alors ils considéreront Netflix et ses concurrents comme des suppléments dont ils peuvent, le cas échéant, se passer aisément.
Vraisemblablement toutefois, la situation, une fois passé l'événement, sera mixte, la télévision classique ne perdra ses avantages que lentement.
Mais Netflix est également international aussi, la place de l'international s'accroît et s'accroîtra davantage que le national.
Donc une révolution serait en marche, certes, mais elle serait loin d'être complètement effectuée. D'autant que Peacock (MBC) et HBO+ (AT&T) vont également rejoindre l'offre de Amazon Prime Video et de Hulu. La bataille sera donc très difficile, mais difficile pour tous les intervenants, pas seulement pour Netflix.
En fait, la clef principale pour Netflix tient sans aucun doute à la qualité et à la diversité de son offre. Sera-t-elle suffisante pour attirer les téléspectateurs et les faire payer chaque mois ? Le prix proposé par Netflix n'est-il pas trop élevé ?
N.B. Les prochains résultats seront répartis en quatre régions : Etats-Unis et Canada, Asie et Pacifique, Europe, et Moyen-Orient / Afrique.
Globalement, les résultats sont conformes aux attentes : un peu meilleurs que ce qui avait été annoncé pour ce qui est de l'international (6,3 millions d'abonnés gagnés), un peu moins bons au plan intérieur américain que ce qui était attendu (0,517 million d'abonnés gagnés contre 0,8 attendus), le manque à gagner étant attribué aux augmentations de tarif du trimestre précédent (quand l'abonnement est passé de 10,99 à 12,99$).
L'ensemble est donc néanmoins positif et Netflix répond ainsi aux attentes globales du marché. Pour l'instant, du moins.
On attend maintenant le prochain trimestre, quand Apple TV+ et Disney+ seront également proposés aux téléspectateurs à un tarif nettement moins élevé, rejoignant Netflix, hulu et Amazon PrimeVideo.
Dès lors, ou bien les téléspectateurs américains pourront quitter la télévision payante classique (environ 65% des foyers américains sont encore abonnés à une offre payante au moins) ; ou bien, ils pourront s'abonner à Netflix ou à l'un de ses concurrents, ou alors ils considéreront Netflix et ses concurrents comme des suppléments dont ils peuvent, le cas échéant, se passer aisément.
Vraisemblablement toutefois, la situation, une fois passé l'événement, sera mixte, la télévision classique ne perdra ses avantages que lentement.
Mais Netflix est également international aussi, la place de l'international s'accroît et s'accroîtra davantage que le national.
Donc une révolution serait en marche, certes, mais elle serait loin d'être complètement effectuée. D'autant que Peacock (MBC) et HBO+ (AT&T) vont également rejoindre l'offre de Amazon Prime Video et de Hulu. La bataille sera donc très difficile, mais difficile pour tous les intervenants, pas seulement pour Netflix.
En fait, la clef principale pour Netflix tient sans aucun doute à la qualité et à la diversité de son offre. Sera-t-elle suffisante pour attirer les téléspectateurs et les faire payer chaque mois ? Le prix proposé par Netflix n'est-il pas trop élevé ?
N.B. Les prochains résultats seront répartis en quatre régions : Etats-Unis et Canada, Asie et Pacifique, Europe, et Moyen-Orient / Afrique.
1 commentaire:
Outre la compétition entre Netflix et ses nouveaux concurrents, nous pourrions nous demander également comment la télévision traditionnelle va réagir face à ces nouveaux services, ayant la force de proposer des contenus très forts, de manière délinéarisée, et donc plus en adéquation avec les tendances actuelles. Cela pourra passer par des coproductions événements, comme celle que nous avons vu avec Le Bazar de la Charité (coproduction TF1/Netflix) ou également une baisse des prix pour pouvoir concurrencer ces services, bien moins chers que l'abonnement de base américain. Cela devient une urgence, notamment lorsqu'on sait qu'Amazon se lance également dans la production de programmes de flux, qui reste encore une distinction concurrentielle pour la télévision...
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