Le marché publicitaire français 2019, mai 2020, 104 p.
Les résultats annuels sont positifs pour l'ensemble : +2,8%. Tout va bien donc !
Mais à lire le tableau synthétique qui détaille les performances de chaque média, il semble que pour chacun d'eux, le bilan annuel est négatif sauf pour la radio (+ 1,7%), la publicité extérieure (+3,6%) et le minuscule cinéma (+ 8,3%).
Seuls les revenus numériques sont nettement positifs :
+ 8,9% pour le search
+ 20,9% pour le social
+ 12,7% pour le display
Tout d'abord, la télévision ne représente plus que 22,6% du marché publicitaire total (à quoi sert de donner la part de la télévision parmi les médias dits historiques ?). Elle est désormais devenue un support publicitaire minoritaire, bien loin d'Internet qui dépasse 36% (cf. tableau ci-dessous).
Quant à la presse quotidienne nationale, elle atteint 1,2% du marché : si elle disparaît, qui s'en rendra compte ?
La comparaison internationale confirme ce point de vue : en Amérique du Nord, Internet dépasse 56% quand la presse atteint 6% et la télévision 27%.
Très beau travail de l'IREP qui réussit à donner à chaque média sa place, son importance dans l'évolution globale du marché publicitaire français. Outil de référence, indispensable. Bien sûr, il faudra maintenant attendre les résultats du marché pour 2020 et mesurer l'effet de la crise sanitaire. Quels changements provoquera cette crise sur les médias, changements définitifs et changements conjoncturels des investissements ?
Source : IREP, Le marché publicitaire français en 2019 |
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