Pour l'instant, voici donc les deux anciens finalistes du film, William Zabka (Johnny Lawrence) et Ralph Machio (Daniel LaRusso) qui se retrouvent face à face ; ils sont maintenant patrons de dojo's et ils sont dans le rôle qu'ils occupaient dans le film, ils ont vieilli, bien sûr, et ils ont dû reprendre l'entrainement qu'ils avaient plus ou moins abandonné après Karaté Kid. Ils font revivre leur concurrence dans une atmosphère un peu ancienne et classique, quelque peu nostalgique et fière (on dirait "corny", en anglais). L'un est plutôt pauvre, parfois alcoolique, seul, sans épouse, tandis que l'autre a réussi brillamment dans la vente d'automobiles ; il a une femme et deux enfants, dont une fille qui pratique excellemment le karaté. Le premier est hargneux, le second est calme. Et l'on retrouve aussi dans la série, entre autres, des oppositions courantes de la culture des teen-agers américains.
L'ensemble constitue une incontestable réussite pour Netflix, l'audience regroupant sans doute des anciens fans de Karaté Kid - ils ont 34 ans de plus - et des nouveaux, plus jeunes (teen-agers), qui se reconnaissent plus ou moins dans les gestes et les paroles des héros de Cobra Kaï. Conflits de générations, de cultures surtout : la plupart des Américains peuvent se retrouver dans l'un ou l'autre des héros de la série.
Quant à la série, elle même, son histoire se complexifie : des films, on passe beaucoup plus tard à une série de deux saisons (20 épisodes) sur YouTube qui, ensuite, sont reprises sur Netflix, qui lui-même produira les saison suivantes. C'est ainsi toute l'économie de la télévision qui peut se trouver bouleversée.
En octobre 2020, Netflix a lancé la production de Cobra Kaï pour une quatrième saison par Sony Television.
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