"Louise Michel. L'égérie de la Commune", le un, Hors série XL, Printemps 2021, 6,9 €
Le un rend hommage à Louise Michel et à la Commune. Avec une affiche grand format, et des articles qui racontent la vie de l'héroïne. De la révolution de 1871, à laquelle elle s'est donnée, jusqu'à son séjour en Nouvelle-Calédonie - c'est là que l'on se débarrassait des personnages pénibles, criminels quelconques, révolutionnaires français ou kabyles : Louise Michel y fut institutrice au bagne pour les Canaques. Libérée en 1880 (loi d'amnistie du 12 juillet 1880), elle revient en France, à Dieppe, et poursuit ses activités militantes, plutôt anarchistes. Née à Vroncourt-la-Côte en 1830, dans un village près de Chaumont (Haute-Marne), elle décède à 75 ans, à Marseille.
"L'égérie" n'est peut-être pas le terme le plus juste pour qualifier celle qui finira avec le drapeau noir de l'anarchie plutôt que le rouge. Ses principes pédagogiques sont simples et valent toujours : l’école doit être pour tous, elle ne fait pas de différence entre les sexes, l'éducation à la sexualité est nécessaire, et l’enseignant doit accroître son savoir sans cesse pour le transmettre.
Quelles sont les intentions de l'éditeur en vendant cette affiche ? Qui s'en servira pour décorer une pièce de son habitation, ou de son école ? Louise Michel est non seulement une femme, une éducatrice (de nombreuses écoles portent son nom), une écrivaine féministe et une femme soldat et révolutionnaire. C'est beaucoup.
L'affiche dépliée sur le parquet, chez moi |
"L'arrestation de Louise Michel" par Jules Girardet (1871) |
Émile Derré : Louise Michel, 1906, bronze, Levallois-Perret On notera la présence affectueuse d'un chat... |