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"Rigoletto", l'opéra de Verdi, inspiré d'une pièce de Victor Hugo ("Le Roi s'amuse", 1832), filmé par Marco Bellocchio, retransmis samedi soir, en direct de Mantoue, sur la chaîne de télévision France 3 aurait, selon le Médiamat (Médiatrie), retenu l'intérêt de plus de 541 000 personnes (pour l'Acte I).
Echec, lit-on dans la presse. Effectivement, "Les Experts" ont fait dix fois mieux sur TF1, les "Stars du rire" quatre fois (France 2) et les "Simpsons" deux fois (W9). France 3 n'est même pas dans le tiercé gagnant. Si échec il y a, de quoi est-ce l'échec ? De l'enseignement musical ou littéraire, de la communication de France Télévision, etc.
Et, dans quelle mesure, cette mesure est-elle pertinente pour apprécier la réussite d'une telle retransmission ? Simpsons / Rigoletto, même combat ? Et le commentaire des audiences de la télévision ne mérite-t-il pas mieux qu'un traitement de courses hippiques ?
Qu'un opéra réunisse plus d'un demi million de personnes est pourtant un formidable succès ! Combien de salles, pendant combien de temps faudrait-il pour réunir une telle audience ? Sans compter que ceux qui ont regardé n'avaient sans doute aucune chance de fréquenter un tel spectacle en salle : obstacles géographique, budgétaire, etc. Réussite donc pour France 3. Service public accompli.
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Une histoire littéraire traitée comme un roman policier : Montaigne
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Philippe Desan, *Montaigne La Boétie. Une ténébreuse affaire*, Paris,
Odile Jacob, 382 p., 2024, 22.9 €
Ce n'est ni de la littérature ni de la philosoph...
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