Nietzsche philologue
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Friedrich Nietzsche, *Traité appelé La joute d'Homère et Hésiode*, *Certamen
quod dicitur Homeri et Hesiodi*, E codice florentino, Les Belles Lettres,
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lundi 14 avril 2014
Médias sociaux et télévision
Nombre d'études rappellent que pendant les émissions de télévision, il y a beaucoup d'activité sur les réseaux sociaux, que les émissions suscitent. Certes, mais une large part de cette activité n'est pas consacrée à la télévision. Une nouvelle étude, effectuée aux Etats-Unis, confirme que le multiscreentasking pendant une émission concerne des intérêts beaucoup plus larges que la télévision. En regardant une émission, les téléspectateurs présents sur les réseaux sociaux ne parlent pas que télévision.
L'étude conduite par Nielsen pour le Council for Research Excellence vise à rendre compte de la relation des réseaux sociaux et de la télévision regardée. Elle a recouru à une appli sur mobile pour que soient déclarés par les téléspectateurs, à tout moment de la journée, leurs contacts avec les émissions de prime time ; le terrain a duré 3 semaines, 1 665 personnes âgées de 15 à 54 ans y ont participé (échantillon représentatif de la population américaine), du 16 septembre au 6 octobre 2013, lors de la rentrée de la nouvelle saison télévisuelle. La méthodologie était de type budget temps (diary), l'enquêté utilisant un smartphone pour noter ses comportements (on a compté 78 310 entrées pour 1 596 émissions).
Résultats : une personne sur 6 utilise un média social tout en regardant la télévision, mais dans la moitié des cas seulement, c'est pour parler de la télévision. Facebook est le média social le plus souvent mobilisé pendant la consommation de télévision. Beaucoup plus souvent que Twitter.
Comment est prise la décision de regarder ? Les personnes interrogées attribuent surtout leur choix aux auto-promotions ou messages publicitaires diffusés à la télévision pour l'émission. Ou encore à l'inertie : elles regardent l'émission suivante, sur la même chaîne, tout simplement.
L'influence des réseaux sociaux s'avère minime ; elle est inférieure à celle des guides de programmes TV. Malgré ce que pourrait laisser croire l'agitation qui entoure les médias sociaux, ces derniers sont dans l'ensemble peu déterminants pour la consommation télévisuelle : la télévision reste un média autonome.
Sources : Council for Research Excellence, Nielsen. 10 avril 2014.
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2 commentaires:
Aujourd’hui, de plus en plus de programmes télévisuels intègrent ou sont voués à intégrer de la social tv dans leur comme en témoigne la tendance majoritaire au Mipcom, salon mondial des programmes à Cannes. Toutefois, soulignons qu’en France comme dans d’autres pays (à l’exception d’Israel et du Portugal), le programme Risingstar - social tv par excellence - n’a pas convaincu les téléspectateurs. A titre d’illustration, aux Etats-Unis, seuls 5 million de téléspectateurs ont suivi le premier prime du programme musical, soit 3,2% de parts de marché, la vidéo a été raccourcie en Allemagne, l’émission déprogrammée en Angleterre...
Le public ne semble pas (encore?) adhérer aux programmes interactifs. Il semble qu’il ne faille pas baser l'intégralité du divertissement sur l’interactivité, mais que celle ci ne soit qu’accessoire. En d’autres termes il ne s’agit pas de baser tout le modèle d’un programme sur la social tv. le téléspectateur apprécie ne jouer qu'un rôle passif lorsqu'il décide de regarder la télévision.
C'est surtout pour faire rayonner leurs "marques programmes" que les chaînes historiques utilisent la social TV multiscreen. En revanche sur la TNT, ce sont de nouveaux canaux de recrutement qui sont recherchés (cf les campagnes de Darewin : par ex. celle de The Walking Dead pour NT1). Ce qui est intéressant avec la social TV, c'est de voir pour la 1ère fois (dans la nouvelle ère qu'est celle du digital) un média dit autonome faire du CRM.
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