Editions Prisma (groupe Berlsmann) |
- 2 nouveaux titres
- Fair Play, consacré au rugby (bimestriel, 6,5 €) : rugby et société, rugby et culture, rugby et vie.
- Avions de combat (trimestriel, 9,5 €) : histoire militaire de l'aviation.
- 3 remises en vente (trimestriels pour jeunes enfants, première mise en vente au printemps)
- 19 hors-séries
- 3 magazines people : Public, Closer et Royals
- puis des guides d'achat, des magazines d'histoire (Le temps des colonies. Des conquêtes aux indépendances, 1830-1962), des magazines consacrés à la vulgarisation scientifique, aux sports mécaniques, à la chasse, aux super-héros, à l'art, aux loisirs créatifs...
- A part les titres people qui sont relativement bon marché, les magazines hors-séries sont plutôt chers, entre 8 et 13€.
Comment ne pas s'étonner que la presse et ses distributeurs fassent si peu pour faire connaître cette fécondité, cette diversité continues, d'autant que ses titres sont disponibles en version papier mais aussi en version numérique sur mobile et sur ordinateur ?
Voir aussi sur le même sujet, "Presse française, une année hors séries"
3 commentaires:
Comment ne pas s'étonner que la presse et ses distributeurs fassent si peu pour faire connaître cette fécondité, cette diversité continue ?
D'une part, si les marques de presse s’installent dans la durée, il n’en demeure pas moins que de nouveaux titres sont diffusés chaque semaine. Chaque année 140 titres sont diffusés (par foyer) donc normalement pris en main. L’effet de structure depuis 2005 tend à une déformation quant à la périodicité. Il y a de moins en moins de mensuels et d’hebdos quand les trimestriels, semestriels et hors séries se développent. La périodicité n'est plus un rendez-vous fixe.
D'autre part, peut-on se dire que la publicité est de plus en plus ciblée grâce à la data et donc que ces titres ont été promus auprès de potentiels lecteurs ? Peut-on penser que ces magazines n’ont pas les moyens de faire une promotion massive ? Le bouche à oreille suffit-il pour cette famille de titres ? Les réseaux sociaux, comme "affinitaires" permettent-ils de "prescrire" ces nouveaux titres ?
Enfin, pour le numérique, la question de la longue traîne demeure. Comme pour le livre, l'offre dynamise les achats. Il y a toujours plus de nouveautés. Mais l'effet de popularité de certains ouvrages ou certains titres de presse plus visibles, en cache d'autres -du moins les maintient dans une zone d'ombre. Pour la presse, la question de la diffusion permane. « La lutte pour la survie, en matière de presse, s’assimile à une lutte pour la diffusion » Robert Ezra Park (1923).
Alix de Goldschmidt 226
Si la presse papier est en déclin, la presse magazine a quant à elle encore de beaux jours devant elle, malgré une baisse des ventes de 3% en 2015 (VS 7,4% pour la presse papier). De nombreux nouveaux titres apparaissent chaque année, et le nombre de hors-série, comme vous venez de le préciser, se multiplient. Car le papier garde de nombreux atouts, à commencer par le potentiel en termes de publicité, face à une presse numérique où de nombreux utilisateurs peuvent utiliser des bloqueurs. De plus, de nombreuses personnes ne sont pas encore prêtes à passer au support virtuel pour lire leurs magazines : le physique attire toujours, cela fait partie du plaisir de la lecture pour de nombreux consommateurs.
mariebussy226
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