Une histoire littéraire traitée comme un roman policier : Montaigne
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Philippe Desan, *Montaigne La Boétie. Une ténébreuse affaire*, Paris,
Odile Jacob, 382 p., 2024, 22.9 €
Ce n'est ni de la littérature ni de la philosoph...
mardi 27 décembre 2016
Deux poids, deux mesures ?
Erreurs de calculs, nombreuses, reconnues par Facebook (miscalculation mishap) ; quelques semaines plus tard, à son tour, Twitter admet aussi des erreurs de comptage. Ces erreurs portent sur les mesures de la relation à la vidéo, les impressions.
Qui s'en est rendu compte avant, et, d'ailleurs, qui avait les moyens de s'en rendre compte ? Est-on certain qu'il n'y a pas d'autres erreurs ? Puisqu'il n'y a pas d'audit interprofessionnel : ni avant, ni pendant, ni après.
Que faire ? Se réjouir des autocritiques en cours (faute avouée...), se réjouir d'éventuelles compensations (cf. Twitter) ?
Imaginons des erreurs semblables pour la télévision dans le Mediamat ou le National Television Index de Nielsen...
Deux poids, deux mesures ?
Peu de réactions de la profession. Pourquoi ? Les clients, annonceurs ou médias, ne se plaigneraient guère, et continuraient d'investir : on dit que les résultats tels qu'ils peuvent en juger sont satisfaisants (Key Performance Index). Mais surtout, peut-on ignorer Facebook dans une stratégie média grand public ?
Ce n'est plus la mesure qui compte ? Assistons-nous à un changement de statut des mesures médias ? Dans quelle mesure ? Faut-il s'en tenir aux retours sur investissements, aux conversions, qui seuls importent pour le client, juges ultimes des performances de l'investissement publicitaire ?
Restent la gestion, au fur et à mesure, de la notoriété (branding), de la mémorisation / démémorisation (bêta), l'appréciation de l'attribution, tous outils indispensables de la stratégie des marques.
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1 commentaire:
Si le climat en France est plus à vif quant au manque de transparence des GAFA (le SRI s’est fendu d’un communiqué très ferme, appelant à plus de transparence. A savoir : la mise en place du décret sur la prévention de la corruption et la transparence de la publicité digitale. Le serpent de mer du monde digital puisque ce décret attend sa mise en place depuis 2015), les Etats-Unis disposent de leviers autres que la communication institutionnelle.
En effet, aux USA, le TAG (Trustworthy Accountability Group), le bras armé créé de l’IAB, tient à jour la liste noire des sociétés suspectées de générer du trafic frauduleux, ainsi que les adresses IP des ordinateurs émetteurs. Ce n’est pas rien… Sur un marché où l’autorégulation des acteurs est encore reine (chacun fait ce qu’il lui plait pour ce qui est de l’opt-in par exemple, alors qu’en France, la Loi informatique et liberté veille au grain), il s’agit d’une mesure forte. Quand les Américains tranchent, ce n’est pas à moitié. En septembre 2016, DFP de Google était « délabélisé ». Le MRC (Media Rating Council) pénalisait ainsi Google pour la non-conformité du comptage des impressions de son outil.
Nicolasbauche226
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