mardi 17 février 2009

D'où viennent les spectateurs de vidéo ?



Ils  viennent des sites de vidéo
Qui les oriente (referrals) ? Quels sont les sites prescripteurs, en dernier ressort ? Tubemogul publie les résultats d'une étude peut-être éclairante. Selon ces résultats, pour la majeure partie des consommateurs de streaming, la recherche de vidéos s'effectue directement sur le site déjà connu pour proposer des vidéos (45,1%). Ce qui indique la puissante notoriété de ces sites, que domine YouTube. Ils fonctionnent comme une butte de triage vidéo.
Pour les 55% qui restent, les blogs sont déterminants (80,9%), blogs de toutes sortes et sans doute en affinité avec leur spécialité (ce qui suppose une forte dispersion). Loin derrière, Google (7,2%), Yahoo! (2,1%) puis une très longue et très faible traîne. 
Au total, cela s'énonce : les sites d'abord, puis les blogs (85% ensemble) ; ensuite, moteurs de recherche, réseaux sociaux, sites de social bookmarking se partagent les 15% restant.

Conclusion
Puisque les moteurs de recherche, y compris ceux spécialisés dans la vidéo, n'ont que faiblement pénétré ce marché, les mots clés restent peu efficaces pour former l'audience de la vidéo. 
D'où l'importance de construire en amont la notoriété à l'aide des autres médias et du "display" affiché sur les sites Internet (bandeaux et autres slide-in, selon la dichotomie admise, mais confuse - à dessein ? - des formes publicitaires, mots clés / display). 

N.B. La méthodologie de cette étude n'est pas transparente : même si le nombre des téléchargements analysés paraît important, prudence ; à prendre cum grano salis ... Et à confronter dès que possible avec des résultats produits selon d'autres méthodologies, plus transparentes. 
Notons, quand même, le classique et pénible attrappe-nigaud (hum !) : voici des résultats, ceux que nous avons choisi de vous octroyer (salivez, reprenez, viralisez : nous communiquerons grâce à vous !), mais pour autant vous ne saurez rien de la méthodo (car c'est secret !). Est-ce que de la connaître nuirait à la communication ? 
Comme souvent la recherche se trouve ainsi ravalée au rôle de faire-valoir, prétexte à communiqué de presse. Une étude auditée, c'est mieux, plus sûr.

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