Twitter #DSK, via TweetDeck |
Quelque politicailleur s'en plaint-il ? "Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits"... #DSK (lire "hashtag DSK") a des airs de révolte. Il y faudrait Freud et Lacan pour interpréter, derrière le plaisir des "Witz", l'envie de revanche sociale, d'abolition des privilèges, le refus des autorités, le retour du refoulé... Parfois, on semble y percevoir, comme un refrain, le "ça ira", version Piaf. Gouaille et révolution : "ça parle où ça souffre".
Sur Twitter, la langue de bois passe mal, il faut appeler un chat un chat, mettre un "bonnet rouge au vieux dictionnaire". Irrespect radical qui devrait être par défaut le ton des médias d'information : en comparaison, ceux-ci paraissent tellement compassés, neutralisés, fades, bien trop polis... Sur Twitter, il fait bon se moquer de tout, des médias, des politiciens, des journalistes, des puissants, des "riches" et même de soi. Esprit de sérieux, s'abstenir. Quelques courtisans viennent pourtant y accomplir leur service "nulmérique" commandé. Bien essayé !
Twitter réalise une sorte d'écriture collective, de "cadavre exquis" à thème ; c'est "L'imagination, tapageuse aux cent voix" (Victor Hugo). Le montage est bref, télégraphique, on a exclu les "mots outils" pour introduire, en liens raccourcis, des citations, des illustrations. Ce style collectif, tissu de contributions individuelles à forme fixe, produit parfois une détonnante "défamiliarisation" créatrice, une "résurrection des mots" (Victor Chklovski) qui fait s'étonner. En 1968, les murs avaient repris la parole des étudiants. Avec Twitter, ça parle. Qui parle ?
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5 commentaires:
Le problème c'est que Twitter navigue entre information sérieuse et révolutionnaire et blagues en tout genre, sans possibilité de contrôle des sources.
Twitter est à l'image d'internet: on y trouve tout et n'importe quoi. On peut trouver des sources de qualité et donc des infos fiables pour peu qu'on suivent les bonnes personnes. C'est à l'utilisateur de savoir faire la part des choses entre rumeur colportée par un plaisantin et de véritables informations. A cet égard, il me semble que twitter vérifie l'authenticité des comptes des personnalités et apposant un "check" bleu à côté du pseudo quant l'identité du titulaire du compte a été contrôlée.
Twitter est à l'image d'internet: on y trouve tout et n'importe quoi. On peut très bien trouver des sources de qualité et donc des infos fiables pour peu qu'on suive les bonnes personnes. C'est à l'utilisateur de savoir faire la part des choses entre des rumeurs colportées par des plaisantins et de véritables informations vérifiées. A cet égard, il me semble que twitter vérifie l'authenticité des comptes des personnalités en apposant un "check" bleu à côté du pseudo quant l'identité du titulaire du compte a été contrôlée.
Il me semble qu'on a trouvé de tout dans cette affaire et sur Twitter. Les articles sérieux étaient relayés, repris, transmis. Mais en même temps, les comptes parodiques explosaient ainsi que les blagues en tous genre.
Au delà d'être à l'image d'internet, Twitter est à l'image du monde dans lequel nous vivons : c'est à l'utilisateur de faire la part des choses, et vouloir réduire Twitter à un usage sérieux me semble réducteur..
On pourra toujours faire le procès d'internet (en général) et de Twitter (en particulier) sur l'éthique et le bon goût de certains commentaires, il faut quand même avouer qu'il nous arrive de bien rigoler!
Dans cette optique, je vous invite à suivre un blog (kaboul.fr) et surtout un compte twitter (twitter.com/kaboul_fr) qui commence à se faire connaitre sur la toile en raison d'une activité particulière : la gestion de plus de 300 comptes parodiques. DSK, Anelka, Sarkozy, Royal, Domenech, Ibrahimovic, Hollande, ... l'auteur se fait la voit de tous en surfant habillement et avec humour sur l'actualité.
A consommer sans modération!
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